Comment les ETI vont repenser leur environnement de travail ?

Conseils

Avec la crise sanitaire, de nouveaux modes de travail et de consommation ont émergé. Le développement du travail à distance et le regain en faveur d’une consommation locale en sont deux exemples phares. Championnes en matière de création d’emplois, les Entreprises de Taille Intermédiaire rencontrent également des difficultés à fidéliser leurs collaborateurs. Elles sont ainsi en première ligne face à ces changements de paradigme. A l’orée de la reprise, quatre grandes tendances s’apprêtent à transformer l’environnement de travail au sein des ETI, au service de la satisfaction des collaborateurs.

La flexibilité avant tout !

Avec la démocratisation du télétravail à grande échelle, une chose est sûre : il n’y aura pas de retour en arrière. Enfin, pas tout à fait. Une grande majorité de collaborateurs prône désormais le travail hybride, c’est-à-dire à un juste équilibre entre le travail au bureau et à la maison, ou encore depuis un tiers-lieu. Cette nouvelle organisation du travail va conduire les entreprises à s’intéresser de plus près au flex office. En effet, il convient de s’interroger à la nécessité de réserver un espace de travail personnel aux collaborateurs qui travaillent depuis chez eux un ou plusieurs jours par semaine.

Il est important de rappeler que ces nouveaux écosystèmes de travail répondent avant tout à la demande des collaborateurs. Formidable gain de productivité et de bien-être au travail, ils nécessitent également de fournir aux collaborateurs un équipement adéquat ainsi qu’un accès sécurisé et fiable aux ressources requises pour leurs activités quotidiennes. Il faudra dès lors miser sur du mobilier modulable et des équipements favorisant le travail collectif sur site ou, au contraire, adaptés au télétravail.

La sécurité des personnes, nouvelle priorité

Sans surprise, la pandémie a placé la santé et la sécurité des personnes au cœur des priorités des ETI. L’environnement de travail doit désormais favoriser le respect des gestes barrières, auprès des collaborateurs tout comme des visiteurs. Qu’il s’agisse de bureaux, d’entrepôts ou de commerces, deux bonnes pratiques sont à privilégier :

  • Favoriser la distanciation physique

Pour respecter la distance d’au moins deux mètres entre chaque personne, il convient de délimiter les espaces, d’indiquer le sens de circulation et même de contrôler la capacité d’accueil. Pour cela, les entreprises peuvent s’appuyer sur du matériel de signalisation ou même des séparations physiques (cloisons, claustras ou panneaux de protection transparents). Pour garantir le respect de ces différentes consignes, l’affichage est aussi fortement recommandé, voire obligatoire dans certains cas.

  • Privilégier les systèmes « sans contact »

Sans nous en rendre compte, nous touchons des centaines d’objets différents au cours de la journée. Pour limiter les risques de transmission du virus par contact indirect, les entreprises ont tout intérêt à privilégier les systèmes « sans contact » pour les objets du quotidien. Il peut s’agir de poubelles, thermomètres infrarouges, distributeurs de gel ou d’essuie-mains, etc. Il existe même des clés ou des poignées multi-usage qui permettent d’accéder aux objets les plus communs (boutons d’ascenseur, sonnettes, interphones, poignées de porte…) sans les toucher, évitant ainsi la contamination croisée.

L’ergonomie, au service du bien-être en entreprise

Pour rappel, les troubles musculo-squelettiques constituent le problème de santé d’origine professionnelle le plus répandu en Europe. Véritables fléaux, ils impactent le bien-être, la productivité et l’engagement des collaborateurs, se répercutant sur la performance globale des entreprises. Les principaux facteurs de risque nous concernent tous : mouvements répétitifs des bras et des mains, position assise prolongée, port et déplacement de charges lourdes…

Avec la montée en puissance du télétravail, nombreux sont les collaborateurs qui ont négligé l’ergonomie de leur poste de travail. Parce que ces troubles s’installent dans la durée, il est impératif d’agir en amont. L’une des premières actions préventives est l’aménagement de l’environnement de travail. Cela concerne à la fois l’aspect organisationnel (systèmes de stockage, affichage clair, variation des tâches…) que l’achat de mobilier et de matériel favorisant l’ergonomie au travail (sièges et tables réglables, petits objets du quotidien tels que le repose poignet ou le tapis anti-fatigue, lumière adaptée…).

Les achats responsables, un levier de performance

Les achats responsables prennent du galon depuis plusieurs années et ce mouvement de fond s’est indéniablement accéléré avec la crise sanitaire, au sein des ETI. Les consciences s’éveillent et les réglementations se durcissent (U.K. Modern Slavery Act, Loi Sapin 2, Devoir de Vigilance, etc.) en faveur de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). De nos jours, les clients tout comme les collaborateurs souhaitent pouvoir choisir des produits responsables, vis-à-vis de l’environnement et de la société. Cela peut prendre plusieurs formes au sein de l’environnement de travail : produits locaux, naturels, écologiques, fabriqués à partir de matière recyclée, qui contribuent à économiser les ressources ou gérer les déchets, etc.

En plus d’avoir un impact positif sur le Monde et de répondre aux exigences des différentes parties prenantes, les achats responsables sont également source de création de valeur pour les entreprises ! Selon le dernier baromètre des achats responsables (https://resources.ecovadis.com/fr/etudes-livres-blancs/achats-responsables-et-retours-sur-investissement) mené par EcoVadis, les entreprises les plus avancées en la matière font état de bénéfices directs indéniables : 88 % indiquent avoir réduit leurs risques, 35 % observent une réduction des coûts et 24 % profitent d’une meilleure attractivité dans le cadre du recrutement et de la rétention des talents.

Les collaborateurs, et tout particulièrement les jeunes générations, choisissent désormais leur entreprise en fonction de la liberté, du bien-être et du sens qu’ils y trouvent. À l’heure de la reprise, les ETI vont sans aucun doute devoir repenser leur environnement de travail pour s’adapter à ces exigences. Quel plus beau challenge que d’imaginer l’entreprise et le travail de demain ?

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